On ne s’en rend pas toujours compte. Pourtant, chaque jour, dans nos échanges, dans nos décisions, dans nos automatismes, on agit sous l’influence de préjugés. Ce sont des biais invisibles, ancrés profondément, qui orientent nos comportements sans qu’on le réalise. Et en entreprise, ils sont partout : dans les recrutements, dans les réunions, dans les petites décisions comme dans les grandes.
Est-ce qu’il faut en parler ? Oui. Est-ce facile ? Pas vraiment. C’est un sujet délicat, parfois inconfortable. Mais c’est justement pour ça qu’il faut l’aborder… autrement.
Chez Yaazzz, on croit à la puissance du collectif. On est convaincus qu’un bon déclic ne vient pas d’une conférence descendante, mais d’une expérience vécue ensemble. Un moment qui parle à tout le monde, qui fait réfléchir sans culpabiliser, qui donne envie de faire autrement.
Et Paris est un terrain de jeu formidable pour ça. Dans cet article, on vous propose un éclairage clair (et sans jargon) sur les préjugés inconscients, et surtout, des idées concrètes pour en parler en équipe. Sans leçon de morale. Juste des expériences qui font bouger les lignes. Doucement, mais sûrement.
Ce sont des raccourcis que notre cerveau prend pour aller plus vite. Des réflexes conditionnés par notre histoire, notre culture, notre environnement. On ne les choisit pas, ils se forment malgré nous. Et pourtant, ils influencent plein de choses : à qui on accorde sa confiance, qui on sollicite, comment on interprète une attitude…
Dans le cadre pro, ça peut avoir de vraies conséquences : des inégalités dans la charge mentale, des tensions qui s’installent sans raison, une diversité qu’on pense encourager… mais qu’on ne laisse pas vraiment s’exprimer. Le tout, souvent, sans mauvaise intention. Et c’est justement là que réside le défi.
Les biais ne sont pas juste un sujet RH. Ils touchent à la façon dont une équipe fonctionne, coopère, se parle. Et à ce niveau-là, tout le monde est concerné : les managers, les collègues, les juniors, les seniors.
Quand on commence à les identifier, à les nommer, les relations changent. La communication devient plus fluide, les tensions retombent, les décisions gagnent en justesse. Et c’est toute l’équipe qui en sort gagnante. Parce que quand chacun se sent écouté, reconnu, aligné… l’engagement est là, naturellement.
Sensibiliser, oui. Mais pas avec des slides qu’on oubliera deux jours plus tard. Si on veut que ça marque, il faut que les gens le vivent. C’est là que le team building a toute sa place. On plonge dans une situation, on joue un rôle, on rit, on doute, on échange… Et là, soudain, un petit mécanisme invisible devient visible. Et ça change tout.
Pas besoin d’accuser ou de pointer du doigt. Il suffit de proposer un cadre où chacun peut se regarder sans filtre, en confiance. C’est ce miroir bienveillant qui provoque les vraies prises de conscience.
Parler de biais sans plomber l’ambiance ? C’est possible. En choisissant le bon format, le bon ton, on peut à la fois apprendre et passer un vrai bon moment ensemble. Et ça, ça crée du lien.
Les équipes ressortent plus soudées, plus complices. Et ça se voit dans la dynamique qui suit. D’ailleurs, 90 % des employeurs affirment que le sentiment d’appartenance est essentiel à la réussite collective. C’est aussi simple (et aussi fort) que ça : quand on se sent bien avec son équipe, on a envie d’avancer avec elle.
C’est un sujet sensible, on ne va pas se mentir. Mais le jeu, la mise en situation, les formats interactifs permettent de faire passer des messages profonds sans frontalité.
Chez Yaazzz, on adore utiliser des mécaniques ludiques : des quizz, des énigmes, des scénarios inspirés de la vie de bureau… Rien de culpabilisant, tout est là pour surprendre, faire sourire et réfléchir. L’air de rien, chacun prend conscience de ses biais sans qu’on ait besoin de le lui dire. Et ça change la donne.
Le mot-clé ici, c’est la bienveillance. Ce qu’on propose, ce n’est pas une séance de morale collective. C’est un espace pour se questionner ensemble, dans un cadre respectueux. On part du principe que tout le monde a des biais. C’est humain. Le but, ce n’est pas de devenir parfait — c’est de faire un pas, ensemble.
Et ça fonctionne : les langues se délient, les échanges deviennent sincères. L’équipe gagne en confiance, en authenticité. Et c’est là que ça devient puissant.
Imaginez vos collègues en mode détective, arpentant les ruelles de Montmartre, à la recherche d’indices cachés… mais aussi de leurs propres réflexes inconscients. C’est exactement le principe de notre jeu de piste immersif.
Les équipes découvrent des personnages oubliés, des stéréotypes inattendus, des situations qui dérangent (gentiment). Et au fil du jeu, les échanges se déclenchent naturellement. Pas de lourdeur, pas de discours. Juste un bon moment d’équipe qui, mine de rien, ouvre pas mal de perspectives.
On amène une situation sur scène, inspirée du quotidien (et souvent très réaliste). Une réunion qui dérape, une décision biaisée, un désaccord mal géré. Et là, on laisse les participants intervenir, proposer, rejouer, tester d’autres options.
C’est vivant, participatif, parfois drôle, parfois très touchant. Et surtout, c’est un vrai révélateur. Notre atelier de théâtre-forum aide à mettre des mots sur ce qui se joue, sans stigmatiser personne. Et une fois la scène finie… les discussions, elles, continuent.
Parfois, les mots manquent. Alors on passe par l’image, le collage, la création. Dans notre atelier de fresque, les équipes construisent ensemble une œuvre autour d’un thème fort : inclusion, stéréotypes, diversité…
Chacun contribue, chacun s’exprime, sans pression. On découpe, on assemble, on commente. Et petit à petit, le visuel devient un support de dialogue. C’est calme, c’est beau, c’est puissant. Et on repart avec une trace concrète de ce qu’on a partagé.
Un atelier, c’est un point de départ. Mais si les choses doivent vraiment bouger, il faut que les managers s’en emparent. Pas besoin d’un plan d’action XXL. Juste d’ouvrir des espaces d’échange, de valoriser les efforts, de faire circuler la parole.
Pourquoi ne pas désigner quelques “ambassadeurs” dans l’équipe ? Ou organiser de courts points réguliers pour faire le lien avec le terrain ? Ce sont ces petits gestes qui, mis bout à bout, créent une culture inclusive au quotidien.
Les réflexes ne se déconstruisent pas en une fois. C’est comme un muscle : plus on le travaille, plus il se renforce. Alors plutôt que de viser l’atelier unique et parfait, on peut miser sur la continuité.
Une série de formats, étalés dans l’année, avec différents angles : genre, culture, communication, postures… Et toujours dans l’action, dans l’échange. C’est cette régularité tranquille qui, à terme, fait la différence.
On a vu un manager réaliser qu’il donnait toujours la parole aux mêmes. Une collègue s’émouvoir de ne pas avoir vu venir un biais dans une scène qu’elle vivait pourtant chaque semaine. Un groupe rire (jaune) en découvrant ses automatismes dans un quiz.
Ces moments-là, ils ne s’inventent pas. Ils ne se forcent pas. Ils arrivent parce que le cadre le permet, parce que l’approche est juste, parce que l’expérience est bien conçue. Et ce sont eux qui laissent une vraie empreinte.
Ce qu’on entend souvent, c’est : “Je ne pensais pas qu’on pouvait parler de ça… comme ça.” Et puis : “Ça nous a rapprochés.”
Parce qu’un atelier sur les biais, c’est aussi une occasion rare de se dire les choses, de mieux se comprendre, de sortir des rôles.
Une étude montre d’ailleurs que :
C’est dire le pouvoir de l’humain. Et c’est exactement ce que ces formats renforcent.
Les préjugés inconscients, c’est un sujet sensible. Mais c’est surtout une formidable porte d’entrée vers plus d’écoute, de justesse et de lien dans l’équipe. Et vous, en tant qu’office manager, vous avez le pouvoir de créer cette impulsion.
Pas besoin de révolution. Juste une idée bien pensée, un format bien mené, un moment partagé qui laisse une trace. Une enquête à Montmartre, une scène de théâtre, une fresque collective… C’est parfois en jouant qu’on devient plus lucide.
Chez Yaazzz, on conçoit ces expériences avec une conviction simple : c’est en vivant ensemble les choses qu’on change, pour de vrai.
Envie de tester un atelier qui a du sens (et qui fait du bien à l’équipe) ? Parlons-en.
Sensibiliser permet de prendre du recul sur ses propres réflexes et d’instaurer une culture plus inclusive et équitable. Cela améliore la communication, renforce la cohésion d’équipe et réduit les tensions invisibles. C’est aussi un levier d’engagement : les salariés se sentent plus écoutés, compris… et donc plus investis.
L’approche doit être bienveillante, ludique et collective. Plutôt qu’un discours descendant, on privilégie des formats interactifs : ateliers collaboratifs, théâtre d’entreprise, jeux de rôle ou enquêtes immersives. Ces expériences créent un climat de confiance, favorisent l’échange et provoquent des prises de conscience sans jugement.
Le team building permet de vivre une expérience forte en équipe. Lorsqu’il est centré sur l’inclusion ou les préjugés, il devient un outil de transformation en profondeur. Les activités proposées aident les participants à se questionner, à mieux se connaître et à construire ensemble une dynamique plus saine et plus solidaire.
Nos formats durent en général entre 2 heures et une demi-journée. Ils peuvent être organisés en matinée, en après-midi ou intégrés à une journée complète de team building ou de séminaire. Nous adaptons la durée selon vos objectifs, votre timing et le nombre de participants.